On me pose souvent la question « Qu’est-ce que le Shadow work? ».
Récemment, j’ai fait plusieurs publications abordant le sujet du Shadow work, qui a un lien primordial avec l’atelier de « Parcours de liberté » que je viens tout juste de lancer.
Le Shadow work (ou travailler ses parts d’ombre) permet de faire la paix avec soi-même; toutefois, pour retrouver la liberté intérieure, il faut passer par son « caca » intérieur.
Voici une belle citation de Carl Jung que j’aime beaucoup et qui explique bien ce qu’est le Shadow work :
Cette citation m’amène à faire une petite parenthèse sur le concept de la positivité.
Pour celles qui me connaissent depuis un petit bout de temps, ou encore celles qui apprennent à me connaître, j’étais la présidente, la créatrice et la propriétaire de l’entreprise Motivop Inc. Pendant huit ans, mon entreprise a offert des produits de motivation et de bien-être.
Beaucoup de clients m’ont écrit pour me dire :
« Merci, merci tellement! Tes produits m’aident à mettre mon focus sur le positif et j’ai besoin de positif dans ma vie. J’ai tellement eu de négatif. Tout ce que je veux maintenant dans ma vie, c'est du positif. »
Je partage moi aussi ce besoin de positif dans ma vie, car lorsque nous faisons face à un obstacle, c’est souvent dans ces situations que nous nous retrouvons entourée de gens négatifs qui nous transmettent leurs opinions ou encore leurs propres expériences négatives.
Instinctivement, nous avons envie de nous entourer de positif : de la joie, de la paillette et des arcs-en-ciel, on porte des lunettes roses! C’est correct, car moi la première, c’est exactement ce que j’ai fait. Ça fait partie d’un processus, c’est une phase, une étape. Permettez-moi de vous raconter mon parcours vers ma liberté.
Au tout début de ma jeune carrière professionnelle, dans mon ancienne vie, avant la création de mon entreprise, j’étais misérable. J’avais un job que je n’aimais pas, je ne savais pas qui j’étais, je me répétais constamment « Je ne peux pas croire que je suis sur la planète pour payer une hypothèque, faire un job qui me fait chier ». J’étais vraiment désillusionnée de la vie.
À cette jeune époque, j’ai fait ma première dépression. Je voulais mourir, je me disais « Non, non, non! (...) Bye, je m’en vais, c’est terminé! ». Finalement je suis restée et, aujourd’hui, je réalise que j’ai bien fait. Ce premier parcours de ma vie a été intense, désagréable et vraiment misérable. Mais ce passage obligé m’a amenée à envisager des solutions pour m’en sortir.
Je me suis ensuite tournée vers différents ateliers de développement personnel et de positivité. S’installe alors un cheminement pas à pas, étape par étape, qui m’a permis de mieux me comprendre : mes doutes, ma honte, les raisons qui font que je ne m’aime pas, que je n’aime pas ma vie, etc. Ma participation à ces ateliers m’a permis de faire l’expérience de la joie et du bonheur.
Ces ateliers m’ont offert des outils. Le hic, c’est que ces exercices étaient toujours conditionnels à ce qui se passait à l’extérieur à moi. En fait, mon bonheur et ma joie étaient toujours reliés aux faits d'atteindre tels objectifs, d'avoir ceci ou cela, si je n’ai pas cela, si je ne suis pas assez ceci, etc.
Si nous partons d’un objectif, c’est que nous manquons de quelque chose. « Je ne suis pas ceci, je ne suis pas assez de ça, etc. » Nous nous comparons et la comparaison, c’est tout, sauf la paix.
Au cours de ces dix années de développement personnel, de l’extérieur, j’avais l’air bien, heureuse, je connaissais un gros succès, mais dans mon intérieur, j’étais brisée. La réalité m’a alors rattrapée, me pétant dans la face parce que le plaster que j’avais mis sur mes bobos intérieurs ne collait plus. Il tombait.
À ce moment, le Shadow work est venu à ma rencontre. Mon parcours vers ma liberté m’a permis d’aller à la rencontre de ce bobo afin de le guérir une bonne fois pour toutes. Il faut le reconnaître, parfois ça pue, ce n’est pas beau. Certaines journées, rien ne se passe, ça ne me tente pas. C’est correct, on y va à notre rythme, lentement mais sûrement. L’important est de savoir que nous avançons. Nous sommes toutes un mystère à découvrir! Quand nous progressons sur notre chemin, lorsque la transformation est en lien avec soi, nous réapprenons à devenir qui nous avons toujours été avant… avant toutes ces étiquettes, tous ces concepts, ces peurs et ces masques requis pour survivre en société.
Depuis environ quatre ans, j’ai fait le choix d’instaurer dans ma vie plus de spiritualité, c’est-à-dire un retour à soi. Au cours des deux dernières années, période de la pandémie qui m’a permis d’aller à la rencontre de mon ombre, j’ai arraché mes plasters. Ça m’a fait vraiment mal au fil de ce qui s’est avéré une période très intense en émotions.
Mais durant ce passage, j’ai aussi vécu de la joie, de la grâce, du bonheur inconditionnel, de l’amour profond et de la gratitude. Ces deux années à m’adonner au Shadow work m’ont fait vivre encore plus intensément mes états de pleine présence, parce que j’ai remonté mes manches et regardé en face mon « caca » intérieur. La pratique du Shadow work est devenue mon leitmotiv; c’est ce qui me fait lever le matin!
Comment pratiquer le Shadow work
La pratique du Shadow work n’est pas tout à fait agréable. Pourquoi?
Parce qu’il faut gratter les petits bobos qui font mal.
Le Shadow work nous invite à aller à la rencontre de nos parts d’ombre, à entrer dans la conscience pour nous sortir du déni, de nos patterns qui nous ramènent dans des énergies négatives et nous dire « Fin de la merde, moi, je veux autre chose, je veux me sortir de mon cercle vicieux ».
Avec l’atelier « Parcours de liberté », nous sommes initiées à accueillir ce qui est, tout simplement.
Toutefois, pour être capable d’accueillir ce qui est, il faut :
- Aller à la rencontre de ce que l’on fuit;
- Aller à la rencontre de ce que l’on ne veut pas voir;
- Aller à la rencontre du négatif.
Attention, cela ne veut pas dire « Oh oui, je veux du négatif! ». Non, ce n’est pas ça.
Aller à la rencontre de… c’est se mettre en posture pour observer et aller voir « De quoi ai-je peur dans le négatif? Qu’est-ce qui me dérange? Qu’est-ce qui vient? Qu’est-ce qui grafigne? Qu’est-ce qui coince? De quoi ai-je peur? ».
Parce que quand tu es profondément en paix, sereine et libre intérieurement, qu’il y ait du négatif ou du positif autour de toi, tu t’en cognes comme de l'an 40. Ça ne vient pas affecter ton état naturel.
Notre état naturel, c’est la paix, la joie, l’abondance. C’est la gratitude.
Ça, c’est notre état naturel! Malheureusement, nous l’avons oublié parce que depuis notre naissance, nous avons vécu plein de cancers de société pour fitter dans le moule. Les peurs, les ci et les ça ont forgé un personnage pour nous permettre de survivre. Ce personnage-là nous a effectivement servie, mais à un moment donné, un peu comme un serpent qui mue, nous nous disons « Oh, ben non, je n’ai plus besoin de ça. C’est terminé parce que ce personnage-là me fait souffrir plus qu’autre chose ».
Individuellement, nous sommes alors prête à nous désencombrer de ce personnage-là et des souffrances qui viennent avec pour revenir à qui « nous sommes »! Comme le dit Carl Jung : « Il faut plonger dans son obscurité… »
Un outil très employé dans la pratique du Shadow work, c’est celui de faire du pointing, comme le dirait Mooji. Le pointing, c’est faire un pas de recul et s’observer : « Ah, ça, c’est mon ego qui parle! Ah, ça, ce sont mes peurs qui parlent! Ah, ça, c’est mon masque! etc. » L’outil permet de pointer nos réactions qui émanent de nos peurs lors d’une situation émotive. Alors que dans les faits, chaque personne devrait pouvoir vivre ses émotions avec paix et sérénité.
Avec ce pas de recul, nous démasquons notre ego, qui n’est pas un bon guide dans ces situations émotives, lui donnant du même coup moins d’influence. Quand nous cessons de donner du pouvoir à notre ego, que se passe-t-il? Nous arrêtons d’être son esclave pour être au service de notre âme. Ça, c’est délicieux!
Alors, si tu es intéressée à parcourir ce chemin-là, à faire un voyage à l’intérieur de toi et à te souvenir de qui tu es, tu peux cliquer sur ce petit lien : « Parcours de liberté ».
Pour entendre Vicky parler sur ce sujet, clique sur l'un de ces liens :