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Victime -vs- Vulnérable

Apr 21, 2022

Victime -vs- Vulnérable

Dans ce texte, j’aborderai le sujet du comportement de « victimite aigue » pour passer à celui de la vulnérabilité.

Tout au long de notre vie, nous traversons des périodes difficiles au cours desquelles nous nous sentons totalement impuissants, dépassés par les événements, sans issue, ne voyant plus la lumière au bout du tunnel.

Certains auront tendance à se plaindre de tout et de rien, à ne plus avoir d’énergie, et ils entreront dans un comportement de « pauvre de moi! ». S’installe alors un cercle vicieux dans lequel la personne qui adopte un comportement de « victimite aigue » deviendra pénible pour son entourage, auprès de ses amis et parents. Alors ceux-ci lui accoleront cette étiquette de « victimite aigue » que personne ne souhaite avoir.

D’autres, ceux qui savent conserver leur pouvoir, feront un pas en arrière, prenant le temps de procéder à une introspection afin de comprendre l’émotion qui les habite. C’est ce que l’on appelle la pratique du Shadow Work

J’ai écrit un texte sur cette pratique, que je t’invite à lire. Voici le lien : https://vickygirouard.ca/blogs/news/qu-est-ce-que-le-shadow-work

Les expériences de la vie nous imposent toutes sortes d’émotions et de réactions, alors comment distinguer lequel de ces deux comportements nous adoptons lorsque nous vivons une émotion intense?

 

Observons dans un premier temps le comportement de la « victimite aigue ».

Que veut la majorité des gens? Nous voulons être aimés, puis être en sécurité!

C’est un besoin fondamental chez tous les êtres humains. Pour obtenir cet amour et cette sécurité, nous sommes prêts à tout. La personne qui adopte un comportement de « victimite aigue » mettra la faute sur les autres… Pour elle, la Terre entière est responsable de ses malheurs alors qu’elle, elle se voit parfaite! 

La victime remet toute la faute aux autres : « Pauvre de moi, c’est injuste! » Pour elle, c’est à cause de ci, à cause de ça. Bref, les autres sont responsables de son malheur.

Lorsqu’une victime est aux prises avec une émotion forte, son ego la protège en instaurant ses mécanismes de défense, et les vieux patterns de protection contre la douleur mettront un plaster sur le bobo. Ces vieux mécanismes de défense mettront tout en œuvre pour lui donner le sentiment qu’elle contrôle la situation blessante. En effet, l’émotion vécue fait remonter chez la victime des blessures qui ne sont pas encore guéries, des blessures qui demandent de l’attention, mais cette personne souffrante ignore comment demander de l’aide et où la chercher.

Les plasters appliqués sur nos bobos ne donnent qu’un sentiment temporaire de guérison. C’est d’ignorer que la vie, par son intelligence, se chargera de remettre sur la route de la victime des situations similaires tant et aussi longtemps que celle-ci ne fera pas le choix de guérir ses blessures une bonne fois pour toutes! 

Ce cycle de situations négatives et répétitives cessera lorsque la personne au comportement de « victimite aigue » choisira d’aller à SA rencontre pour comprendre ce qui ne va pas.

 

Comment faire le virage vers un comportement de vulnérabilité?

Le moment où se fait le switch entre le comportement de « victimite aigue » à celui de la vulnérabilité se réalise quand la personne aux prises avec une situation difficile prend SES responsabilités.

La première étape qu’une personne aux prises avec une situation difficile réalisera, c’est de s’asseoir avec elle-même, puis d’aller à la rencontre de ce qui est, de confronter ce qui fait mal pour ensuite mieux comprendre son émotion négative et la guérir.

Le plus pur amour que nous pouvons avoir envers nous-même, c’est le jour où nous commençons à aimer nos parts d’ombre. Lorsque nous reprenons nos responsabilités, que nous observons et que nous allons à notre rencontre, que nous nous assoyons avec nous-même, l’amour de soi, l’estime et la confiance en soi grandissent en nous.

Comment pouvons-nous nous aimer profondément, entièrement, si nous n’aimons qu’une seule partie de qui nous sommes? (...)

Nous portons tous nos blessures en nous. Nous avons tous des parts d’ombre, des choses que nous n’aimons pas de nous. Nous avons tous vécu des évènements difficiles, des choses que nous avons faites ou dites dans notre passé et pour lesquelles nous ne sommes pas fiers.

La vulnérabilité, cette rencontre avec soi-même, nous permet de trouver le chemin du pardon et nous offre l’opportunité de faire l’apprentissage de l’amour envers soi-même. C’est alors que nous reprenons entièrement notre pouvoir, que nous ne laisserons plus jamais à personne.

 

Comment aller à ma rencontre?

Il est important de nous rappeler que nous ne sommes pas un problème à régler, mais un mystère à découvrir, et ce mystère-là, pour moi, passe d’abord et avant tout par cette capacité d’être vulnérable avec soi-même.

Cette rencontre avec soi-même doit se faire avec bienveillance, amour et compassion. S’installeront alors une sérénité et une douceur dans notre quotidien, car les blessures, étant guéries, ne reviendront plus nous hanter. C’est juste incroyable, c’est délicieux!

Si tu souhaites aller à TA rencontre, mais que tu ne sais pas comment y arriver, j’offre un atelier que j’ai nommé « Parcours de liberté ». Dans cet atelier, tu seras initiée à accueillir ce qui est, tout simplement : tu iras à la rencontre de ce que tu fuis, de ce que tu ne veux pas voir, de tes blessures profondes pour enfin en guérir!

Passer de la victime à la vulnérabilité, c’est se reconnecter à cette force tranquille qui nous habite, qui a toujours été là et qui attend patiemment que nous retournions à la maison.

Alors, si tu es intéressée à parcourir ce chemin-là, à faire un voyage à l’intérieur de toi et à te souvenir de qui tu es, tu peux cliquer sur ce petit lien : « Parcours de liberté ».

 Pour entendre Vicky parler sur ce sujet, clique sur l’un des liens suivants :

En complément à ce texte, je t’invite à lire celui qui explique ce qu'est le Shadow Work :

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